Le courrier de l’Ouest
Libourne : Marie-Laure Drillet, de l’art et de l’humour
Par Didier Faucard Publié le 08/01/2023 à 14h38
L’artiste expose sa série « Les déconfiné.e.s » et d’autres œuvres au théâtre le Liburnia pendant un mois. Un univers joyeux qui veut également mettre à mal quelques stéréotypes
Arrivant après les fêtes, le mois de janvier n’est peut-être pas le plus sexy de l’année ; il faut relancer la machine. Un bon moyen pour se booster le moral est, sans doute, d’aller faire un tour au Liburnia et de jeter un œil et même les deux sur les tableaux accrochés de Marie-Laure Drillet.
Christophe-Luc Robin, l’adjoint en charge de la culture ne s’y est pas trompé, « L’année 2023 commence bien avec de l’humour, qui n’est pas forcément la chose la plus répandue aujourd’hui. C’est drôle, original et remarquablement fait », lançait-il lors du vernissage de l’exposition, mardi dernier. « Drôle, joli mais aussi engagé », répondait Marie-Laure Drillet. Des œuvres où la peinture, le dessin et les collages se mêlent pour un résultat étonnant.
L’artiste travaille par séries successives : « Les déconfiné.e.s » évoque les changements de vie quotidienne après ce confinement mais des éléments d’autres séries sont également présentés, comme « Confidences de confiné.e.s » ou bien encore la dernière « T’inquiète… », qui aborde la question du genre. C’est toujours bien senti, parfois ironique, toujours amusant. « Et c’est toujours assez positif. Si quelqu’un voit quelque chose de négatif, qu’il vienne me voir, c’est un malentendu », souriait Marie-Laure Drillet.
crédit photo Didier Faucard
Marie-Laure Drillet est dans la cité néracaise
Publié le 14/07/2022
Jusqu’au 17 juillet, de 9 heures à 19 heures, Marie-Laure Drillet est en
résidence au nouveau local prêté par Thiéry Roque, directeur général de ERA, future agence immobilière… « Je suis de Saint-André-de-Cubzac, je travaillerai sur place, animerai des ateliers, et ce serait un plaisir de revoir tous les amis du Lot-et-Garonne que je n’ai pas vus depuis bien longtemps », commente Marie-Laure. Quelques temps vacant, le local situé au numéro 1 de la rue Fontindelle à l’angle de la rue Marcadieu, n’a pas attendu longtemps pour trouver preneur en ce lieu très passant.
La visite improvisée se révèle rapidement captivante de par la richesse des tableaux exposés. La plupart des compositions sont réalisées avec des petits bouts de structures, des collages, du dessin, de la peinture aussi… Mais il faut savoir prendre son temps pour lire les messages adroitement inspirés de la vie ordinaire des gens ; c’est une lecture en plusieurs temps qui ouvre la voie à un cheminement subtil de l’œuvre observée. Chaque tableau est comme un miroir qui nous captive, nous intrigue et nous interroge.
Marie-Laure nous éclaire : « Je m’attache à démêler les stéréotypes sociaux à partir d’une situation vécue ou observée des rapports hommes-femmes. Alors, je choisis volontairement l’impertinence, la transposition dans un style décalé dans les relations amoureuses qui demeure toutefois optimiste. »
De ce regard particulier, Marie-Laure propose plusieurs séries de tableaux évocateurs : Confidences de confiné.e.s ; Je t’avais bien dit… ; Tous les hommes… ; Les Gourmandes ; Faire durer l’amour… ; Les Déconfiné.e.s ; Les petites annonces 2022… Elle propose également des carnets bleus uniques, des cartes postales, des créations philatéliques, des calendriers… On peut retrouver la plasticienne sur son site : www.marie-laure.com.
De notre correspondant Henri Nouilhan
Les femmes artistes ont exposé leur créativité
© Crédit photo : Frédéric Dupuy
Par Frédéric Dupuy
Publié le 27/02/2022
« Plurielles et singulières » était le thème de cette nouvelle édition de Zinzoline qui s’est déroulée ce week-end des 26 et 27 février au couvent des Minimes de la citadelle de Blaye
Elles étaient toutes différentes et pourtant toutes unies par la création, qu’elles soient plasticiennes, photographes, écrivaines, comédiennes ou danseuses. Durant tout le week-end, elles ont pu dévoiler leurs talents à l’initiative de l’association Zinzoline.
Depuis 2014 et la première édition, qui se voulait éphémère, Zinzoline a pris l’habitude de réunir des artistes tous les deux ans, venus d’horizons divers. Les femmes étaient donc mises au premier plan cette année. « Rendre plus lisible la créativité des femmes voilà l’objectif », explique Jocelyne Hermilly, qui avec son comparse Alain Cotten, est à l’origine de cette rencontre artistique. Dans son édito de la revue publiée à l’occasion de cette édition, Jocelyne écrit : « Les femmes sont encore pour beaucoup enfermées dans leur rôle social traditionnel ».
Le couvent était plein pour les danseuses de Swing qui peu.
La vingtaine de femmes qui ont investi le couvent ont pu montrer leur manière de percevoir le monde, l’art en général. Si certaines étaient plus militantes d’autres avaient juste envie de révéler leur sensibilité, certaines ont pu même partager leurs techniques et savoir faire au cours d’atelier. Toutes étaient aussi disponibles au dialogue expliquant leur travail, plus traditionnel pour certaines, et plus numérisé pour d’autres mais au final peu importe, seul compte le résultat.
Marie Chaudet Solac et son travail sur le carré.
Cabaret poétique
Outre ces artistes d’arts visuels, un cabaret poétique avait été installé à l’étage du couvent. Plusieurs poèmes ont été lus par Krystna Rudulier et Lysiane Rolland sur le thème « Plurielles et singulières ». Cécile Bayle, accompagnée d’un contrebassiste, a de son côté lu son « Journal d’une accro à l’amour » une série de textes intimes mais drôles et grinçant parfois, écrits par la comédienne durant le confinement.
Samedi en fin d’après-midi comme c’est l’accoutumée à chaque édition, une association était invitée. C’est « Swing qui peut » qui a proposé une performance de danse avec les élèves de Maya Lafitte. La quinzaine de danseuses d’âges et de looks différents ont proposé un spectacle très rythmé, visuel mais aussi engagé.
Marie-Laure Drillet a exposé ses collages sur le couple.
Pour la première fois, un espace off a été ouvert « aux artistes exclus car ils sont nés du mauvais genre » comme l’on pouvait le lire sur le programme. C’est dans le narthex du couvent qu’une poignée d’hommes, peintre, poète, sculpteur ou photographe ont présenté quelques réalisations. Bien évidemment aucune animosité vis-à-vis des femmes mais plutôt un désir de partage. Car comme Jocelyne l’a écrit : « Le regard sur le monde des artistes femmes est diversifié parce qu’elles ont toutes des histoires, des parcours des idées différentes les unes des autres, au même titre que les hommes ».
Aïcha Chollet (en rouge) a proposé des ateliers de papier mâché.
Dur reste, cette cinquième édition a démontré, s’il en était besoin, toute la vitalité artistique de la Haute Gironde et d’ailleurs. Et le public a répondu présent tout au long du week-end.
Frédéric Dupuy
Article paru le 10 février 2022 dans Sud-Ouest.
Merci à Philippe Rucelle qui est venu me rencontrer au CFM de HG où sont exposées une vingtaine de tableaux
© Crédit photo : P. R.
Article paru le 14 mai 2021 dans Sud-Ouest
Merci à Xavier Samuel qui est venu me rencontrer au Comptoir Local où sont exposées une vingtaine de tableaux
© Crédit photo : X. S.
ML Drillet devant sa toile intitulée :
« Avant, j’aimais les anniversaires masqués »
Sans doute se souviendra-t-on dans quelques années que cette période hors normes de pandémie fut dans notre pays une longue traversée du désert pour la culture et que, pour tous ses acteurs, sans oublier les spectateurs, le huis clos sanitaire fut une véritable épreuve.
Car le distanciel n’est à l’évidence pas une solution satisfaisante de substitution à nos envies de partage et d’émotions. Une artiste-peintre comme Marie-Laure Drillet a, par exemple, besoin d’espace et de lieux de visibilité.
Après avoir pu accrocher quelques-uns de ses tableaux à la Maison des services publics (voir notre édition du 15 mars), certaines de ses œuvres ornent actuellement les murs du Comptoir local.
Une solidarité précieuse
Cette épicerie ouverte depuis quatre ans est désormais bien connue dans la ville car elle fut la première à proposer des produits en circuit court et en vrac. « L’équipe a fait preuve
depuis le début du premier confinement de solidarité et c’est très précieux », précise-t-elle. Habitante de Saint André, elle vient régulièrement changer les tableaux.
À noter que son atelier, situé non loin de là, est ouvert et qu’elle continue de proposer à des particuliers d’autres tableaux « à confiner à domicile ».
Le Comptoir local 7 rue du Commandant Cousteau.
Saint-André-de-Cubzac
L’art s’invite à la Maison des services publics
Lecture 1 min
Accueil Gironde Saint-André-
L’artiste expose plusieurs formats de tableaux.
© Crédit photo : X. S.
Par Xavier Samuel
Publié le 15/03/2021
Ouverte depuis le mois de juin 2020, la Maison des services publics de la Communautés des communes du Cubzaguais est aussi un lieu de « refuge culturel ». En effet, après avoir accueilli pour une « pastille chorégraphique » la compagnie Burn out/Jann Gallois fin janvier, c’est au tour de l’artiste plasticienne Marie-Laure Drillet d’y exposer depuis le 1er mars quelques-uns de ses tableaux, en partie issue de sa dernière série « Confidences de confiné-e-s ».
Son style original, fruit d’un apprentissage éclectique aux beaux-arts, mêle peinture, collage et recyclage sur des formats variés. On y retrouve le thème central de son inspiration : démêler les stéréotypes sociaux des rapports hommes-femmes notamment dans les relations amoureuses avec un regard à la fois impertinent, décalé et surtout optimiste.
« On a tous et toutes à gagner dans l’égalité », dit l’artiste installée depuis plusieurs années sur le territoire. « C’est très important pour moi d’être aussi exposée localement », confie-t-elle, très attachée à cet esprit communautaire, important pour cette native de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Tableau à domicile
Il est possible également de la rencontrer à son atelier ou bien aux Petites pépites, boutique associative d’artisans ou créateurs locaux située rue Dantagnan, en centre-ville. Enfin, autre originalité, depuis quelques mois, elle propose à des particuliers d’exposer certains de ses tableaux à leur domicile puisque les galeries ou salles sont en grande partie fermées : « J’en ai de disponibles notamment en grand format ». Avis aux amateurs qui souhaitent apporter un réel cachet à leur intérieur.
Merci à Xavier Samuel d’être venu me rencontrer sur l’espace de l’exposition pour écrire cet article
Merci à Aude Gaboriau qui me suit sur Fb et qui a pensé que cette idée extravagante était digne d’un petit article ,:)
J’ai toujours eu plusieurs expos en même temps donc 35 tableaux par ici et 40 par là, je m’en sortais bien mais là… C’est le bordel. Alors on continue ?… Juste le temps que Sam me fasse un hangar de… 300 m2 ? Faites votre choix dans la rubrique « actualité » Si vous n’êtes pas trop loin bien sûr …
Les Petites Pépites vendent en ligne
Par Philippe Charbonneau Publié le 09/11/2020 à 3h49 Lecture 1 min
Laure Drillet, une des principales animatrices de la boutique. © Crédit photo : Photo P.C.
L’association Les Petites Pépites, créée en 2017 et installée au 32 rue Dantagnan à Saint-André-de-Cubzac, est un collectif de créateurs, artistes et artisans locaux de la Haute Gironde et de ses environs œuvrant dans différents domaines : arts plastiques, mode, accessoires, bijoux, gastronomie, design, décoration, enfants, beauté, musique. Ils se sont regroupés afin de faire mieux connaître leurs réalisations. L’effectif est stable depuis la création, les départs étant vite compensés par des arrivées.
La boutique reçoit régulièrement de nombreux visiteurs venus découvrir les créations de ces artistes et artisans, achetés le plus souvent comme cadeaux. Mais malheureusement, comme de très nombreux petits commerçants, la boutique est victime du confinement et a dû fermer ses portes au public comme au printemps dernier. Pour faire face à cette nouvelle fermeture et continuer à servir leur clientèle, les 26 adhérentes actuelles de l’association ont décidé, comme de nombreux petits commerçants, de créer leur site de vente en ligne : lespetitespepites.art.
Des centaines de produits
« Notre site, que nous avons appelé “clique et collecte”, en français, est ouvert depuis le 5 novembre et présente plusieurs centaines de produits, pratiquement tous ceux qui sont en boutique », précise Marie-Laure Drillet artiste plasticienne. Tous ces créateurs ont passé une bonne semaine de travail intensif pour photographier un par un leurs produits, tableaux, sacs à main, bijoux, savons artisanaux, confitures, etc… et les présenter sur le site. « Chacun peut être commandé et retiré ensuite à l’entrée de la boutique après un rendez-vous fixé par téléphone et bien sûr avec toutes les précautions sanitaires requises et le port du masque obligatoire. »
Malgré ces nouvelles dispositions, les prix n’ont pas été augmentés et les acheteurs ont toujours la possibilité de demander une pochette cadeau.
« Nous avons mis toutes nos compétences en commun pour préparer et réaliser ce site, notre salon de thé est bien entendu fermé mais lors du retrait des commandes, nous accueillons toujours nos clients avec plaisir et convivialité en attendant une réouverture normale que nous espérons proche. »
COUTRAS # Marie-Laure Drillet lance la saison
L’installation des toiles reste un moment important. © Crédit photo : Photos S. F.
Chaque œuvre fait appel à plusieurs techniques
Par Sandrine Fernandez Publié dans Sud-Ouest le 23/09/2020
Jusqu’au dernier moment, la semaine passée, Marie-Laure Drillet disposait ses œuvres à l’espace culturel Maurice-Druon en vue de l’exposition « Confidences de confiné.e.s » qui faisait l’ouverture de la saison culturelle coutrillonne lors de son lever de rideau vendredi dernier.
À travers ses toiles nées au fil de 55 jours de création intense, l’exposition témoigne de « ces petits arrangements que nous avons opéré dans notre quotidien ». Sans jamais donner de leçon, elle invite à regarder ce monde entre parenthèses avec plus de légèreté.
En associant peinture, collages et dessins, elle raconte des tranches de vies. Impertinents, drôles et teintés d’autodérision, ses tableaux sont un arrêt sur image de nos vies confinées emprunt de gaieté et de couleurs.
Le vernissage de l’exposition, qui marquera l’ouverture de saison à proprement parler, se déroulera ce vendredi, à 18 heures (nouvel horaire) sur inscription au 05 57 69 43 80 (jauge limitée).
Merci à Philippe Charbonneau pour cet article
Merci à Aude Gaboriau – Haute Gironde
Merci à Frédéric Lacoste – Le courrier de Gironde
Mise au point sur… l’homme
À l’occasion de la traditionnelle Journée internationale des droits des femmes, l’artiste plasticienne Marie-Laure Drillet dépoussière à Blaye les idées reçues sur la femme, mais aussi, de manière plus inattendue, sur l’homme. Rencontre.
Courrier de Gironde : Quelle est votre définition du féminisme ?
Marie-Laure Drillet : Je ne me considère pas comme ultraféministe. Ma position est la suivante : On ne joue pas les femmes contre les hommes. Ou, dit autrement, si je prends la défense des femmes, ce n’est pas aux dépens des hommes. L’émancipation des femmes, c’est évidemment une très bonne chose, mais il ne faut pas que celle-ci se construise sur un rejet global, voire une diabolisation de la gent masculine.
C.G. : Exposer votre série « Tous les hommes… », c’est une façon de remettre les pendules à l’heure ?
M.-L.D. : Tout de suite après mon travail intitulé « Les Gourmandes », qui explorait le couple et le désir à travers des fantasmes faisant référence à une sensualité débridée, j’ai commencé cette série sur les hommes. Je trouvais qu’on nous rabâchait des clichés qui me paraissaient injustes, du moins par rapport à la plupart des hommes que je connais. Pourquoi toujours parler des « vilains », de ceux qui se comportent mal, sans accorder une place aux hommes responsables et respectueux ? L’image d’Épinal du patriarche installé en bout de table et qui fait la pluie et le beau temps dans sa maison, c’est fini, ou du moins, c’est devenu extrêmement rare ! L’homme censé mettre les pieds sous la table pendant que son épouse s’occupe de toutes les tâches domestiques, voilà une caricature tellement grossière de ce que je peux observer chez mes amis et dans mon proche entourage, que j’ai du mal à croire qu’il existe encore des hommes comme cela.
C.G. : Quelle est l’image du couple que vous souhaitez mettre en avant ?
M.-L.D. : Pour moi, tout est une question d’équilibre, de complémentarité. Il ne faut pas que nos différences nous séparent, nous isolent l’un et l’autre. Je crois que le couple, c’est avant tout une équipe. L’un peut aller faire la fête s’il en a envie, pendant que l’autre s’occupe des enfants. L’important est que ce ne soit pas systématique et qu’il y ait alternance, pour que les envies respectives de l’homme et de la femme puissent être satisfaites. L’effort dans le couple, non merci. On en fournit déjà assez dans le travail quotidien. Le couple doit être un espace de liberté, d’écoute et de respect. J’attache beaucoup d’importance à cette notion de liberté, car le conformisme ambiant empêche souvent d’affirmer ses désirs en toute sincérité, ce qui est dommageable.
C.G. : Votre technique a-t-elle évolué au cours de ces dernières années ?
M.-L.D. : Le principe reste le même, à savoir une technique mixte de collage d’images retravaillées à la peinture acrylique en vue d’accentuer une attitude. Mais là où auparavant, j’utilisais de vieux magazines pour y puiser ma matière, je préfère prendre aujourd’hui en photo des personnes que je connais. Ce sont eux les vrais héros de mes histoires.
C.G. : Faudrait-il une Journée de l’homme comme il y a une Journée de la femme ?
M.-L.D. : En tout cas, je pense que les hommes sont victimes d’un discours qui les montre du doigt en les mettant souvent tous dans le même panier. Dans la série exposée à Blaye, le public doit bien lire les légendes, ce sont elles qui aiguillent le regard et permettent d’éviter de faire des contresens. Parmi les clichés que je retourne, il y a la prétendue addiction des hommes au travail, leur supposée superficialité qui les ferait rechercher uniquement des femmes au physique irréprochable, ou le fait qu’ils se transformeraient en véritables « monstres » dès qu’ils sont quittés. Et je pourrais dire également qu’il y a des hommes beaucoup plus féministes que certaines femmes, et avec qui l’on peut vivre en parfaite harmonie !
Infos pratiques : Exposition visible du 2 au 15 mars au Couvent des Minimes de Blaye. Accès libre et gratuit.
Propos recueillis par Frédéric Lacoste pour Le courrier de Gironde Photo : M.-L. Drillet
Légende photo : « Tous les hommes ne se contentent pas d’une parfaite ménagère »